Le musée Bertrand réouvre ses portes

  • Musée Bertrand ©CD36 
  • Brûle-parfum chinois ©CD36 
  • Peintures flamandes ©CD36 
  • Momie égyptienne ©collections du musée Bertrand de la ville de Châteauroux 
Mise à jour :
31/1/2023 à 9 h 55
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Après sa fermeture annuelle en janvier dédiée à l'entretien du bâtiment, le musée Bertrand accueille de nouveau le public dès le mercredi 1er février à partir de 14h. L'entrée est gratuite.
 
Horaires d'ouverture : du mardi au dimanche de 14h à 18h.
 
2 rue Descente des Cordeliers
36000 Châteauroux
Tél : 02 54 61 12 30
 
 
En plein cœur du vieux Châteauroux, le musée Bertrand est un superbe hôtel particulier, de style classique, édifié au XVIIIe  siècle. Propriété du général Henri-Gatien Bertrand en 1834, c'est dans cette demeure familiale à laquelle il était attaché que s'éteint dix ans plus tard ce fidèle compagnon de Napoléon 1er.
 
Résidence privée, l'hôtel Bertrand est alors vendu en 1901 par Raymond-William de Coninck à la ville de Châteauroux. Le lieu sert de logement à un général de division d'infanterie, puis d'hôpital militaire entre 1917 et 1919.
 
Lors du centenaire de la mort de Napoléon en 1921, l'hôtel Bertrand est transformé en musée. Désormais, celui-ci accueille les collections du musée municipal, devenu trop petit et qui n'a cessé de s'enrichir au fil des ans de dons et legs.
 
Musée d'art, d'histoire et d'archéologie, lieu d'exposition, chacune de ses 26 salles apporte son lot de surprises où toutes les époques sont représentées. Cela s'explique par le fait qu'au début du XXe siècle, le musée était dirigé par une assemblée de notables aux goûts très hétéroclites. C'est pour cela que l'on trouve d'incroyables curiosités, telles qu'une tête réduite de Jivaro, un brûle-parfum probablement issu du sac du palais d’Été de Pékin, une momie égyptienne (qui a fasciné tant de visiteurs), l'original en plâtre du Sakountala de Camille Claudel, des netsuke japonais (petits porte-bourses) et de superbes peintures flamandes.
 
 
Mais ce sont surtout les collections de la période impériale qui font la renommée des lieux, bien que celuici ne soit pas un musée napoléonien. Le legs Bertrand évoque bien évidemment l'empereur, sa vie, son entourage, ses batailles et défaites. Des objets qui feraient pâlir les plus grands collectionneurs.
 
Et pour cause ! On peut y admirer le sabre que portait l'empereur lors de la campagne d'Égypte à la bataille d’Aboukir en 1799 (actuellement en dépôt au musée des Invalides), la volière chinoise ramenée de Sainte-Hélène, mais aussi le bâton de Grand Maréchal du Palais du général Bertrand.
 
On pourrait évoquer également un objet très curieux, comme une canne séditieuse. Un objet anodin qui recèle sous son pommeau une figurine de Napoléon 1er. Sous le règne de Louis XVIII, on ne parle plus de l’Empire ; pour les partisans de l’empereur, c’était un moyen d’affirmer ses choix politiques.
 
 
Ce sont ainsi des centaines d'objets qui témoignent de la vie au premier Empire.
 
Avec plus de 17 000 pièces et une fréquentation annuelle en progression, Claire Pierrot, responsable des publics et de la communication a de quoi être satisfaite « Le musée Bertrand est apprécié du public. Chaque année, 10 000 visiteurs franchissent ses portes et depuis l’ouverture du service éducatif, ce sont plus de 1 000 enfants qui l’ont découvert en 2022 dont certains reviennent avec leurs parents. Nous nous efforçons avec le parcours permanent, les visites thématiques et les animations hors les murs (une œuvre présentée dans une classe) à rendre l’art et la culture accessibles. Une grande exposition consacrée à Auguste Borget, les paradis perdus (8 avril au 2 juillet) devrait nous y aider. »
 
 
Facebook : MuseeBertrand
Instagram : museebertrand
 
 
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