"L’Homme qui rit" fantaisie numérique et sonore au CCAC d’Issoudun !

Gabriel Martinez
Mise à jour :
10/11/2015 à 17 h 32
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Conseil départemental de l’Indre
Direction de la Culture, du Tourisme et du Patrimoine
Centre Colbert – 1 place Eugène Rolland – Bât I
36000 Châteauroux Cedex
Tél : 02 54 08 36 91

Mise à jour :
10/11/2015 à 17 h 32
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Dans le cadre de l’opération «Collégiens au Théâtre», opération prise en charge par le Conseil départemental de l’Indre, nos jeunes aventuriers en herbe découvrions, le 12 novembre, sur les planches du Centre Culturel Albert Camus d’Issoudun, "L’Homme qui rit" d’après le roman de Victor Hugo et sur une adaptation, mise en scène et des costumes de Gaële Boghossian.

L’Histoire :
Un voyage initiatique entre spectacle vivant et arts visuels, une fantaisie numérique et sonore d’après le roman de Victor Hugo.
Un extraordinaire plaidoyer sur la différence sociale et physique, l’exclusion, le déracinement, l’opposition entre laideur physique et laideur morale. L’Homme qui rit est Gwynplaine, enlevé enfant et défiguré par un rire permanent sur ordre du roi. Heureux, ignorant ses origines, il est recueilli par un philosophe bourru et aimé par Déa, jeune fille aveugle. Ils parcourent les routes d’Angleterre, menant une vie de saltimbanques, exposant dans les foires le spectacle de leur propre monstruosité. Arrivés à Londres, malgré son visage mutilé, on le reconnaît comme l’héritier du baron Clancharlie. Rétabli dans ses titres, il entre à la chambre des Lords et parle au nom du peuple.
Dans son plaidoyer, au comble de l’émotion, il n’arrive plus à contrôler son visage. Toute la chambre ricane. Gwynplaine, ivre de dégoût, prend la fuite. Il n’aspire plus qu’à rejoindre Déa. Hélas il arrivera trop tard ! Déa expire entre ses bras, brisée de l’avoir cru mort. Gwynplaine, inconsolable, choisit de se noyer.

«L'homme qui rit transmet aujourd’hui ce qu’il a dépeint il y a deux siècles. C’est un extraordinaire plaidoyer sur la différence sociale et physique, l’exclusion, le déracinement, l’opposition entre laideur physique et laideur morale.
Dans le lent déploiement de la conscience humaine et politique qui s’opère à travers le parcours initiatique de Gwynplaine, le grotesque et le sublime s’entremêlent pour entraîner une fantaisie parfois surréaliste. Le roman navigue entre conte, poésie et épopée. Il nous porte à rêver un spectacle en hommage à l’illusion dans une recherche sur l’artifice et la mise en abîme du théâtre dans le théâtre. » Gaële Boghossian.

Pris dans un prodigieux tourbillon de créations visuelles, le spectateur est sans aucun doute ému par la force de ce mélodrame aux thèmes sociaux et politiques d’une actualité déroutante. Et, comme une cerise sur le gâteau, le poignant plaidoyer humaniste proféré par l’excellent Paulo Correia finira de le combler.

Lieu :
Centre Culturel Albert Camus
Avenue de Bel-Air - Issoudun
Site Web : ccac-issoudun.com

Contact :
Conseil départemental de l’Indre
Direction de la Culture, du Tourisme et du Patrimoine
Centre Colbert – 1 place Eugène Rolland – Bât I
36000 Châteauroux Cedex
Tél : 02 54 08 36 91

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