Voeu relatif à la désertification médicale dans l'Indre
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En dix ans, le nombre de médecins généralistes, dans l'Indre, a baissé de plus du quart. Si rien n'est fait, au terme des cinq prochaines années, un médecin sur trois aura probablement cessé d'exercer.
Face à la gravité de la situation, les Conseillers départementaux de l'Indre demandent à l'Etat d'agir sans délais et avec les moyens appropriés à l'enjeu de santé publique que représente aujourd'hui le problème de la désertification médicale. Ils se portent solidaires des 192 "déserts médicaux" touchant 2,5 millions de français identifiés en 2015 par le Conseil National de l'Ordre des Médecins.
Ils rappellent avec fermeté que le problème étant principalement lié à la répartition de l'effectif, il ne peut être traité durablement qu'à l'échelle nationale, les mesures prises localement étant destinées à traiter ponctuellement l'urgence.
Ils invitent les Collectivités qui le souhaitent à s'associer à leur initiative en la soumettant au vote de leur Assemblée délibérante pour relayer ainsi, à l’échelle nationale, l’inquiétude et les difficultés de leurs concitoyens dans l’accès aux soins.
Ils se portent volontaires pour expérimenter sur leur territoirie toutes les solutions que l'Etat et l'ARS souhaiteraient initier.
Ils demandent notamment, à titre dérogatoire et en urgence, la possibilité pour les étudiants en médecine des facultés de LIMOGES et de POITIERS de réaliser leur stage d'internat dans l'Indre.
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