« La Gloire de mon père » au Théâtre Maurice Sand de La Châtre, un rendez-vous pour les Collégiens.
Site Web : www.laccompagnie.fr
L’opération « Collégiens au Théâtre », opération prise en charge par le Conseil général de l’Indre, continue sa tournée dans l’Indre en février 2014.
Les collégiens sont donc invités, les jeudi 13 et vendredi 14 février prochains au Théâtre Maurice Sand de La Châtre, pour découvrir une adaptation du roman de Marcel Pagnol « La Gloire de mon père »- Coproduction L’Accompagnie et Phénomène et Compagnie -
La Gloire de mon père, adaptée et interprétée par Antoine Séguin dans une mise en scène de Stéphanie Tesson, a été créée au mois Molière de Versailles en juin 2012.
« Dans ces souvenirs, je ne dirai de moi ni mal ni bien ; ce n’est pas de moi que je parle, mais de l’enfant que je ne suis plus. C’est un petit personnage que j’ai connu et qui s’est fondu dans l’air du temps. » Marcel Pagnol.
Les Sens en éveil, à la Découverte de la Vie !
« Il y avait une petite « villa » avec un figuier pas loin. Il y avait une garrigue juste avant la pinède et son parfum enivrant. Il y avait un ciel bleu azur au milieu duquel brillait un soleil de plomb. Les cigales du jour répondaient aux grillons de la nuit. fourmis, sauterelles, lézards peuplaient cet immense terrain de jeu. Nous partions, chaque matin, à la recherche de quelques trésors, le couteau en poche et la gourde aux côtés. Les ronces et les chardons lacéraient nos mollets. Les rochers écorchaient nos genoux et roulaient sous nos pieds.
Nous faisions mille découvertes et étions riches de centaines d’aventures. ce n’était pas la Provence mais ça y ressemble tant. c’était mon enfance à moi et je remercie Marcel Pagnol de l’avoir décrite avec autant de tendresse et de vivacité. La Gloire de mon père, c’est la gloire de notre enfance. une histoire universelle respirant le bonheur et la liberté. Des souvenirs qu’on a plaisir à partager et qui procurent à n’en pas douter une jeunesse éternelle. À ce jour, il n’existe aucune adaptation de La Gloire de mon père de Marcel Pagnol destinée à un seul interprète et à la scène. L’envie de partager ce texte phare de notre littérature en le faisant entendre dans sa plus authentique expression, est la première motivation de ce monologue. J’ai souhaité dire et incarner le récit légendaire de ce populaire académicien en le réduisant à une partition d’une heure, qui en suit la chronologie, en respecte le verbe à la lettre près et en maintient l’architecture. » - Antoine Séguin, Adaptateur et Interprète -
Un Roman adapté à la scène :
« Incontournable légende littéraire, ce roman autobiographique est une source de jouvence, ode à l’enfance et tendre manifeste de l’art d’être père. Le porter à la scène sous la forme d’un monologue s’impose naturellement, tant le théâtre est inhérent à l’oeuvre de Pagnol, fin connaisseur de l’âme humaine. Il s’agit ici d’une confidence qui prend petit à petit des allures de conte, dans la tradition des « veillées » d’autrefois, où l’on se transmettait les histoires de familles. Marcel Pagnol, sous les traits d’Antoine Séguin, revient sur les lieux de ses vacances, pour se replonger dans les paysages qui lui sont chers. Dans le grenier de la Bastide-Neuve, où trône le tableau noir de son instituteur de père, il se souvient des épisodes heureux qu’il déroule avec enthousiasme ; un dessin, un accessoire qui traîne ressuscitent des pans entiers d’existence, qui, mis bout à bout, forment une fresque pittoresque et touchante… Ravivés par l’atmosphère provençale où ils sont nés, ces souvenirs se font bientôt confidences, dans un rapport complice avec les spectateurs, témoins de cette « tranche de vie » partagée. Petit moment privilégié d’arrêt sur
images, dans le grand défilé de l’existence, qui nous pousse toujours vers l’avant ! Le temps de cette confession biographique, façonnée à la « mode de Pagnol », c’est-à-dire avec une sensibilité, une liberté, une fraîcheur de style qui lui sont propres, le spectateur et l’acteur, en symbiose, trottent sur les chemins charmants de la mémoire… ce voyage, qui sollicite avant tout l’imagination, puisque tout se vit « à rebours » et que l’objectif est de ressusciter
les garrigues intérieures de chacun, se déroule dans la boîte noire du théâtre, lanterne magique où les mots réveillent les visions. un drap blanc qui couvre les meubles du grenier symbolise la chaîne de montagne du Taoumé, le tableau sert de support à l’apparition de visages et d’ustensiles qui prennent une réalité plus concrète que s’ils étaient vrais, et soudain la solitude de l’auteur se peuple de toutes ces figures aimées et disparues, le mot se fait chair, la magie du théâtre opère ! L’invisible se livre… » - Stéphanie Tesson, Metteur en scène -
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