L'Indre soutient les jeunes médecins

michel jamoneau
Mise à jour :
4/10/2013 à 14 h 59
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Depuis mi-septembre, le Docteur Amélie Reulier, médecin généraliste, a vissé sa plaque sur le mur de la maison médicale de La Châtre. C'est la première concrétisation de la politique menée par les élus et le Conseil de l'Ordre pour faire reculer la désertification médicale dans l'Indre. Amélie a été l'une des étudiantes subventionnée par le Département.

En contrepartie, elle s'est engagée à s'installer dans l'un des secteurs jugés prioritaires, et à y exercer au moins pendant cinq ans. Comme le dit la jeune femme "c'est un choix. Je voulais être médecin généraliste en milieu rural dans des conditions optimales, à l'image de ce qui se fait dans les maisons médicales aujourd'hui. C'est le compromis idéal pour allier vie professionnelle et vie de famille. Je travaille en collaboration avec une autre collègue, installée récemment, et nous bénéficions de cette structure qui nous permet de mieux communiquer avec les autres professionnels de santé". La maison médicale de La Châtre compte donc à ce jour quatre médecins, deux kinés, une sage-femme, deux ostéopathes, quatre infirmiers, deux podologues, un sophrologue et un psychologue ; sans oublier un bureau vacant qui devrait rapidement trouver preneur. Pour ce jeune médecin, la maison médicale est à l'évidence l'avenir de la médecine rurale. En 2013, le Département a également apporté son soutien à la réalisation de la Maison de Santé Pluridisciplinaire (MSP) de Pellevoisin et d'un cabinet secondaire rattaché à la MSP d'Aigurande.

Le Conseil général de l'Indre mène depuis plusieurs années une politique volontariste pour lutter contre la désertification médicale et maintenir une médecine de proximité dans notre département. Plus de détails concernant les aides du Conseil général attribuées aux jeunes médecins.

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