Le collège Stanislas Limousin inauguré

Construit en 1981, l’établissement a effectué sa première rentrée la même année. Devant les effectifs croissants, une nouvelle construction est réalisée en 1985 : un bâtiment préfabriqué de quatre classes de 35 élèves et d’un préau.

En 2012, le Département a décidé, dans le cadre de sa politique éducative et de son programme d’investissement en faveur des collèges, de procéder à la restructuration du collège Ardentais. Les travaux, débutés en février 2012 et achevés en décembre 2014, ont permis d'être aux normes d’accessibilité et d'améliorer l'isolation afin de réaliser des économies d’énergie et préserver l’environnement.

La réhabilitation concernait les travaux suivants :
- Désamiantage des zones de travaux
- Réaménagement du pôle salle de sciences et des locaux des agents
- Rénovation des locaux pour le pôle enseignants
- Créations de locaux pour le pôle vie scolaire, d’une salle polyvalente et d’un préau
- Création de vestiaires pour les élèves et le professeur de sport
- Création d’un groupe sanitaires élèves

Au delà de l’adéquation des bâtiments aux effectifs croissants, les deux enjeux majeurs du chantier de rénovation du collège Stanislas Limousin d’Ardentes étaient l’efficacité énergétique et l’accessibilité :
- Isolation renforcée des bâtiments 
- Mise en place d'une chaufferie bois
- Installation de centrales de traitement d’air double flux
- Gestion technique du chauffage par serveur WEEB
- Mise aux normes d'accessibilité pour les personnes handicapées

En complément du programme initial, le Département a souhaité compléter le programme de travaux et a donc engagé les opérations suivantes :
- Désamiantage des sols des salles restant et de la circulation rez-de-chaussée,
- Réfection des sols de la circulation rez-de-chaussée et des salles désamiantées,
-  Réfection des locaux administration, des peintures et plafonds de la salle de restauration

La particularité du collège est l'installation d'une chaudière bois, un concept de développement durable. Avant, cette structure était chauffée à l’électricité, d'un coût élevé et peu écologique. Installée en mai 2013, la chaufferie fonctionnant avec plaquettes et granulés, contribue à limiter les rejets de gaz à effet de serre mais aussi à diminuer les dépenses énergétiques.
 
Le coût global de l’opération s’élève à 4.416.960 € financé à 88% par le Département et 11% par la Région. La maîtrise d’ouvrage et la conduite d’opération ont été assurées par le Département. La maîtrise d’œuvre a été confiée à la SEARL Atelier Penneron, architectes. Une trentaine d’entreprises ont œuvré sur le chantier.