La Mare au Diable à Mers-sur-Indre

Karine Campguilhem
Mise à jour :
6/11/2014 à 14 h 53
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La Mare au Diable
À quelque distance du Moulin d’Angibault, sur la commune voisine de Mers-sur-Indre, un autre site sandien emblématique : la Mare au Diable. Posée au milieu d’un bois de chênes privé, son origine reste mystérieuse : mardelle (c’est-à-dire affaissement naturel, fréquent sur sous-sol calcaire) ou trou creusé pour abreuver les grands animaux ? Quoi qu’il en soit, elle fut, dans les années 1850, coupée en deux par une large allée : d’un côté, la mare d’aujourd’hui, de l’autre, une zone semée de grandes flaques et de saules, de type marécageux, qui s’explique par son abandon. Comme toute mare, la Mare au Diable est sensible aux saisons : elle est pleine d’eau l’hiver mais sèche l’été.

Protégeons nos mares !
La plupart des mares ont disparu du paysage agricole : moins 90 % en un siècle ! Leur nombre est aujourd’hui estimé à 600 000 en France métropolitaine. Placée un peu partout, en forêt, au coin d’une prairie, au bord d’une route ou d’un chemin, au centre du village, la mare était autrefois commode : pour abreuver le bétail, laver le linge, pour le rouissage du lin ou du chanvre et pour tant d’autres usages ! Aujourd’hui, ressortent davantage ses aspects environnementaux : elle absorbe les trop-pleins, en quelque sorte, elle se fait éponge ; elle aide à lutter contre les inondations et l’érosion ; elle abrite également une grande quantité d’espèces animales et végétales, qui savent s’adapter aux variations des niveaux d’eau.

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