Après m’être paré de ma tenue de golfeur pour me mettre en condition, pantalon léger, polo, casquette, gant, chaussures, j’ai pris mon sac de golf comprenant mes balles et tees (clous en caoutchouc servant à surélever la balle). J’ai pris mon temps pour choisir l’essentiel, les clubs, en les sélectionnant puisque j’étais limité à 14 et qu’en fonction du parcours et de l’obstacle, les bois, fer et fer droit (putter) ont chacun leur caractéristique.
 
Avant de m’aventurer sur le parcours, avec l’assurance et le calme d’un Tigger Woods, on me rappelle tout de même les règles de base : le golf consiste à jouer une balle avec un club depuis l'aire de départ jusqu'au trou en la frappant de un ou de plusieurs coups successifs. Tous les coups sont comptabilisés, le classement est déterminé en fonction du nombre de coups donnés, le golfeur qui en effectue le moins remporte le tournoi.

Je suis en position. La balle placée sur le tee, je dois alors calculer ma trajectoire qui va dépendre de nombreux paramètres et c’est là que cela se complique ! Le chemin du club (sens et alignement de la tête de club par rapport à l'axe du corps du golfeur), l’alignement de la face du club (direction où pointe la face du club) et mon alignement vont être déterminants. Je ne me débine pas, avec tout mon attirail sorti pour impressionner, je n’ai pas le droit à l’erreur, il faut y aller !
Je m’apprête alors un faire un swing (frapper la balle), vise le green (zone où se trouve le trou) et hop, c’est parti ! Je vois la balle décoller du sol, filer vers l’objectif, et s’arrêter dans le green. « Joli coup ! », me dit-on. Fier de moi, j’attrape mon sac et pars retrouver ma balle. Elle est à quelques mètres du trou, je ne pouvais rêver mieux. Je change de club, comme l’aurait fait Tigger, et très concentré tout en affichant une décontraction totale, je fixe le trou et frappe doucement avec précision. La balle glisse sur le green et disparaît dans le trou. Très humble, j’esquisse un léger sourire et on me dit alors : « vous avez effectué un birdie, joli score ! ». Je repartais ainsi pas peu fier de moi mais un peu interloqué par ce terme que je ne connaissais pas. Rentré chez moi, j’apprends alors qu’un « birdie » correspond à un coup sous le « par », qui lui, désigne le nombre de coup que l'on doit effectuer sur chaque trou et également sur la totalité d’un parcours. J'ai encore bien des choses à apprendre !