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Axelle Red - Samedi 17 août

 « Je voulais un grand disque. Avec de grandes chansons. Je ne parle pas de prétention, mais d’un grand son, avec des cuivres et des violons, même s’il y a aussi des morceaux plus dépouillés. J’étais décidée à évoluer, mais j’ai aussi réécouté tout ce que j’avais fait ». Vingt ans après son premier album (Sans plus attendre), plutôt que de refourbir ses plus grands succès réarrangés, remixés, en duo ou filmés en concert au bout du monde, Axelle Red a fait plus juste pour célébrer cet anniversaire : écrire 40 chansons, en enregistrer 16 et en livrer 10 qui revisitent les différents styles jusque-là embrassés par sa carrière très diverse, tout en réussissant un album semblable à aucun autre, ruisselant de cette French Soul si particulière qu’elle conjugue de manière unique et avec panache depuis déjà deux décennies. 

Si Axelle n’existait pas, il faudrait l’inventer. Le Rouge Ardent de sa chevelure et de sa personnalité, elle les promène partout sur la planète, du Stade de France où elle a interprété « La cour des grands » en duo avec Youssou N’Dour pour l’ouverture de la Coupe du monde de football 98 au Sportpaleis d’Anvers et au Palais des Congrès de Paris où elle se produisait en compagnie des légendes soul Wilson Pickett, Sam Moore, Eddie Floyd, Percy Sledge et Ann Peebles, du parvis du château de Versailles où elle chantait pour Live 8 à celui du Palais Royal de Bruxelles à l’occasion du concert 0110 pour la tolérance, jusqu’au Sénégal pour Oxfam, en Haïti, au Laos, en Thaïlande, au Cambodge, au Niger, au Congo, au Libéria, au Sri Lanka, en Sierra Leone, pour l’UNICEF dont elle est ambassadrice depuis 1997, et aussi à Memphis, berceau de la musique américaine qui l’a nourrie, où elle est retournée pour ce nouvel album, à la recherche « de ce qui est devenu mon son ». 

Incarné par la caisse claire de Steve Potts, qui a récemment exhumé celle de son défunt cousin, le grand Al Jackson, auquel il a succédé derrière les fûts de Booker T. and the MG’s (comme avec Neil Young, David Crosby, Gregg Allman, Buddy Guy, Cat Power, etc.). C’est que dans l’ancienne capitale du Sud, où elle « poursuit un rêve d’enfant », Axelle s’est ressourcée auprès de ses Memphis Boys, Potts, Lester Snell (claviers, omniprésent auprès de Isaac Hayes, des Staple Singers, Albert King, Zucchero, Rod Stewart, John Mayer, etc.), Teenie Hodges (guitare, co-auteur de « Take Me To the River » et de « Love and Happiness » avec Al Green) et les Memphis Horns. Au Royal Studios (Home of the Memphis Sound) du légendaire producteur et arrangeur Willie Mitchell, « je suis amie avec toute la famille : Ann Peebles vient m’encourager pendant mes prises de voix, tout le monde passe. » Stu Kimball, guitariste de Dylan, est descendu de Nashville voisine, comme les a rejoint Jack Ashford, le percussionniste des Funk Brothers dont le tambourin a dynamité tous les tubes historiques de Motown, pour donner naissance à ce syncrétisme musical singulier d’Axelle, jamais mieux exprimé que dans « Amour profond », synthèse entre la deep soul memphisienne et la black pop de Détroit. 

Réalisé avec le producteur et musicien Mark Plati (Bowie, Cure, mais aussi Rita Mitsouko, Françoise Hardy, Bashung, Gaëtan Roussel…), Rouge Ardent marque pour les fans d’Axelle Red un retour à la soul pop de ses plus grands succès, de « Sensualité » à « Rester femme ». Conçu en trois phases : composition, écriture, production. « Je me suis mise au piano, contrairement à Un coeur comme le mien, album très engagé où la musique était au service de ce que je voulais raconter, et que j’avais écrit à la guitare. Je voulais des chansons ramassées, courtes. J’ai travaillé avec une grande liberté. Je me suis beaucoup amusée. » Elle les a ensuite enregistrées en anglais pour dynamiser la métrique et les sonorités, avant de passer au stade le plus délicat, celui des paroles, en français. « Il faut que j’attende le dernier moment pour ne pas risquer de perdre le feeling nécessaire. C’est un très grand travail, qui me prend beaucoup de temps. J’aime l’idée d’appartenir à cette tradition de la chanson française, initiée par Gainsbourg, Nino Ferrer, Véronique Sanson, Michel Berger. Mais je ne voulais pas écrire sur ma vie familiale, mes trois filles et ma longue et heureuse relation, ni militante, comme sur l’album Sisters and Empathy, qui traitait des violences faites aux femmes et aux petites filles. » 

Il fallait donc que l’inspiration vienne d’ailleurs. Pour se donner une perspective globale et à l’album un propos éditorial, Axelle s’est alors projetée dans le rôle de l’amour d’enfance du héros de Into The Wild, film de Sean Penn chroniquant l’histoire vraie de Christopher McCandless, américain de 22 ans parti éprouver la solitude de la Nature en Alaska. Présents sur l’album précédent, Gérard Manset (auteur de « Je te l’avais dit »), Christophe Miossec et Stefan Eicher (co-écriture pour « De mieux en mieux ») contribuent également, tout comme Albert Hammond (« Ce coeur en or », « Je te l’avais dit »), avec lequel elle avait co-composé quelques-uns de ses principaux tubes. 

Limbourgeoise, Flamande, Belge, titulaire d’une maîtrise en droit, élevée au son d’Elvis, de Stax, Motown, d’Isaac Hayes et du Tapestry de Carole King, détentrice d’une Victoire de la Musique (meilleure artiste féminine 1999) et d’un NRJ Music Award pour son duo emblématique avec Renaud (« Manhattan-Kaboul »), chevalier des Arts et Lettres, décorée de l’ordre de la Couronne, icône de la mode (contemporaine notamment des 6 d’Anvers, elle est le sujet d’une exposition au Musée de la mode d’Hasselt, sa ville natale), Axelle Red n’a cesse de transposer et de faire partager cette musique américaine qu’elle aime tant, de la soul pop qui a fait sa gloire à une bossa aux accents Burt Bacharach et à un certain folk rock, de Woodstock en Californie, que ne renieraient pas les Eagles, ni Fleetwood Mac. « La musique, c’est très physique », dit-elle au téléphone depuis la ferme de Bruxelles où elle vit et travaille. « Je le vois avec mes enfants. Ça ne s’explique pas. » C’est Rouge. Ardent

Yves Bigot

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21/7/2013 à 16 h 11 à h

Si Axelle n’existait pas, il faudrait l’inventer. Le Rouge Ardent de sa chevelure et de sa personnalité, elle les promène partout sur la planète, du Stade de France où elle a interprété « La cour des grands » en duo avec Youssou N’Dour pour l’ouverture de la Coupe du monde de football 98 au Sportpaleis d’Anvers et au Palais des Congrès de Paris...

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